J-13 Poesy – The Spotless Mind

Vendredi 13 juillet, 18h45 à la Scène Fibe (Cœur du FEQ)

Poesy150The Spotless Mind est son premier EP qui a été bricolé sur sa table de cuisine. Cette chanteuse ontarienne a participé à l’émission musicale The Launch à CTV. De cette aventure est né le simple Soldier of love à l’hiver dernier. Poesy a une voix profonde qui passe beaucoup d’émotions. Elle me rappelle un peu celle de Shakira par moment. Elle fait son chemin sur la scène indie alternative canadienne.

Est-ce que j’y serai ? Très difficile de me prononcer. Non, je ne croirais pas. Ah… ben peut-être. Je ne sais pas ! On s’en reparle le 13 juillet, ok ?

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J-14 Outre-Tombe – Répurgation

Jeudi 12 juillet, 22h à l’Anti

Outre-tombe150Après cinq secondes de la première chanson (L’Antre de l’horreur), j’ai rapidement cherché la durée de l’album pour savoir combien de temps j’allais devoir écouter ! Pas parce que c’est mauvais. C’est juste moins mon genre… (Il me restait 32 minutes et 55 secondes) J’avais tout de même eu quelques indices du style musical par le nom du groupe, le titre de l’album et aussi la pochette. On est bel et bien dans le death métal. Une voix bien gutturale. Quelques solos de guitare et la courte (1m49) Hécatombe m’ont laissé le temps de souffler dans ce tonnerre de double kick. Je suis bien contente que la formation crache son métal en français. En tout cas, ça arrache.

PS: C’était le seul artiste restant qui commence par la lettre O.

Est-ce que j’y serai ? J’ai déjà écouté l’album en entier, ça sera suffisant pour cette fois.

 

J-41: Lorde – Pure Heroine

Vendredi 13 juillet, 21h30 à la scène Bell (Plaine d’Abraham)

Lorde_Pure_Heroine150Pour être bien honnête, j’avais choisi un autre artiste pour la lettre « L »… mais disons que j’ai ne vraiment pas aimé ce que j’ai entendu. Je veux bien sortir de ma zone de confort, mais reste que je veux avoir un plaisir minimum quand j’écoute un album ! Donc je me suis retournée avec Lorde, que je connais peu, à part son grand succès Royals. J’ai voulu comprendre ce qu’il l’avait propulsée au rang de tête d’affiche, ce qui lui permet de monter sur la plus grande scène du Festival.

De retour en 2013, avec Pure Heroine, premier album de la Néo-Zélandaise Ella Yelich-O’Connor alors qu’elle n’avait que 16 ans (à quelques semaines de ses 17 ans). Cet opus porte bien son nom. On peut devenir accroc si on ne fait pas attention. Il est très bien produit.

La musique pop commerciale n’est pas mon domaine d’expertise, mais il me semble que le style de Lorde n’était pas si populaire en 2013 et s’est développé dans les années suivantes. Sans lui donner le titre de précurseure, elle a certainement joué un rôle dans la définition du style actuel.

Est-ce que j’y serai ? Nah… je ne penserais pas. Mais si je m’y retrouve finalement, je ne vais pas m’ennuyer.

J-42: Jain – Zanaka

Dimanche 8 juillet, 21h10 à la scène Hydro-Québec (Place d’Youville)

Jain_Zanaka150Disons qu’on ne m’a pas tordu un bras pour écouter l’album de Jain. Sorti en 2015, Zanaka présente beaucoup de variété, mais en gardant une ligne directrice assez claire. À titre d’exemple, on peut comparer les deux hits de l’album Come et Makeba. On reconnait le son Jain, mais n’on est pas à la même place. L’album se termine sur So Peaceful qui résume tellement bien l’état dans lequel on est à la fin de l’écoute. À ajouter dès maintenant dans nos listes de lecture.

D’ailleurs, Jain lance une toute nouvelle chanson demain (vendredi 25 mai). Alright devrait donner un avant-goût du prochain album.

Est-ce que j’y serai ? Oui. C’est sûr que le Place d’Youville, le Carré pour les intimes, va exploser.

J-43: Inner Odyssey – Ascension

Mercredi 11 juillet, 19h30 à l’Anti

Inner Odyssey 150Inner Odyssey est un groupe de rock progressif de la Ville de Québec, actif depuis plus de 10 ans. Ascension est sorti en 2015. C’est un investissement de se lancer dans Ascension avec près de 1h10 de musique. Les lignes de basse se démarquent et la présence de la guitare sèche sur quelques chansons apporte une autre ambiance, comme sur My Purpose. Un beau contraste avec les passages plus lourds. Il y a un drôle de moment swing dans Losing Your Mind qui m’a laissée perplexe… Je me suis réconciliée avec la pièce par la suite. Je mettrais un bémol sur la voix du chanteur. Elle n’est pas désagréable, mais… le meilleur de Inner Odyssey est dans l’instrumental. Si j’avais à proposer une seule chanson : Lifelong Misery pour son intensité dès le départ et les segments plus posés. (Je dois aussi avouer qu’il y a eu un coup de tonnerre en même temps lors de ma première écoute. Ça ajoute un petit plus…)

Est-ce que j’y serai ? Non.

J-44: Hubert Lenoir – Darlène

Mercredi 11 juillet 19h30 à la scène Hydro-Québec (Place d’Youville)

Hubert-Lenoir_150Quoi rajouter sur Darlène ? Depuis la sortie de l’album, Hubert Lenoir a été de toutes les tribunes, de toutes les émissions de télé et de toutes les plateformes. Son nom est sur toutes les lèvres. Fille de personne II est plus qu’un vers d’oreille, c’est un boa d’oreille. L’album est rafraichissant, bien arrangé et accrocheur. Je n’ai aucun doute sur sa performance sur scène. Rien de plus à dire sur le sujet !

Est-ce que j’y serai ? Je passerai faire un tour pour voir l’ampleur de la foule.

J-45: Girls in Hawaii – From Here To There

Jeudi 12 juillet, 19h à la scène Bell (Plaine d’Abraham)
Girls In Hawaii 150Première surprise : il n’y a pas de fille dans Girls in Hawaii (je dis «surprise», mais dans l’fond, il n’y a pas de Jethro Tull dans Jethro Tull, aucun Franz ni Ferdinand dans Franz Ferdinand et pas de singe dans Artic Monkeys) Deuxième surprise : c’est un groupe Belge ! Avec les dernières éditions du FEQ, je me rends compte qu’il y a vraiment de belles découvertes à faire sur la scène indie pop-rock de Belgique.

From Here To There est le premier album complet du groupe et la version deluxe avec deux CD est parue en 2005. On sent l’influence grunge à plein nez, un genre de Nirvana croisé avec Radiohead. Rien pour se remonter le moral, mais l’album s’écoute très facilement. Si j’avais à conseiller une seule chanson : The Fog pour son côté électro.

L’album Nocturne venant tout juste de sortir à l’automne dernier, on peut s’attendre à ce que la prestation soit plus électro et un peu plus lumineuse, à l’image du plus récent opus.

Bref, un groupe que je garde dans ma liste d’écoute !

Est-ce que j’y serai ? Sur le coup j’allais dire non, mais j’ai réalisé que c’était la première partie de Beck donc ça s’pourrait.

J-46: Félix Dyotte – Politesses

Dimanche 8 juillet, 19h45 à l’Impérial Bell

Felix Dyotte 150Étant fan de Chinatown, difficile de ne pas aimer la musique de Félix Dyotte. Le deuxième album de l’auteur-compositeur interprète est délicieux d’un bout à l’autre. Que ce soit toi, que ce soit moi rappelle une vieille chanson française qu’on a aimée (même si celle-ci n’a jamais existée), Je cours, en duo avec Évelyne Brochu donne envie d’être léger comme le vent. Je suis rarement fan de la nostalgie, mais celle de Félix Dyotte me plait beaucoup. Chaque chanson sonne comme un doux souvenir qu’on se remémore les yeux mi-clos.

Est-ce que j’y serai ? C’est un dimanche drôlement déchirant. Je vais décider le soir même.

J-47: Elise Legrow – Playing Chess

J-47: Elise Legrow – Playing Chess

Samedi 7 juillet et dimanche 8 juillet 22h au District St-Joseph

Elise Legrow - 150.jpgJ’avais hâte d’écouter ce premier album d’Elise Legrow. Pourquoi Playing Chess ? Pour Chess Records. La Torontoise reprend quelques grands classiques de la prestigieuse étiquette dont la populaire Rescue me. Quelques moments blues plus mordants, des cuivres bien présents, mais j’ai tout de même trouvé qu’il manquait une dimension à l’album, peut-être de la profondeur. Le timbre de voix juste assez écorché de la chanteuse canadienne me donne l’impression qu’elle est au meilleur de sa performance sur scène, plutôt que sur album.

Est-ce que j’y serai ? Par curiosité pour voir si j’ai raison.

J-48: Da Cruz – Eco do Futuro

Samedi 7 juillet à la scène Hydro Québec (Place d’Youville)

Da Cruz - 150Coup de cœur pour Eco do Futuro de Da Cruz, Mariana de son prénom. Pas son premier passage au Festival d’été et pourtant, j’y avais porté peu d’attention en 2014. Mea culpa. Reggae, afrobeat, un peu de rap, funk, groove, sonorités magrébines et sauce électro. 14 chansons sans redondance. Mélange de racine et d’urbanité pour ne garder que le meilleur de l’afro-brésilien. En tout cas, c’est chaud !

Session live cocasse : Da Cruz avec Safia Nolin sur RFI !

Est-ce que j’y serai ? Après avoir jeté un œil à l’horaire des autres scènes, je dirais que c’est fort probable.

PS: J’avoue avoir tapé des mains pendant la rédaction de cette chronique…